Help ! Nous avons un problème de parité ! Depuis 2020, les entreprises de plus de 50 salariés doivent publier l’index de l’égalité hommes-femmes avant le 1er mars de l’année en cours. Cet index est calculé en prenant compte plusieurs indicateurs :
- L’écart de rémunération
- L’écart de taux d’augmentations et de promotions
- Le retour de congé maternité
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations
Élément clé de la stratégie RSE, la parité est un facteur d’attractivité qui permet de valoriser l’image de l’entreprise. La mixité dans les postes favorise la communication et augmente la performance des entreprises. Toutefois, à ce jour, il n’existe aucune obligation de la part de l’employeur concernant l’embauche équitable d’hommes et de femmes.
Qu’en est-il de la place les femmes en entreprise ? Si elles sont de plus en plus présentes sur le marché du travail, leur représentation dans les rôles décisionnels et dans des secteurs, tels que les sciences et les technologies, n’est pas encore significative. Et pour cause, une association de facteurs qui mettent en question leur rôle dans l’entreprise et l’accès à l’emploi :
Le manque d’estime et de confiance en soi
Les raisons de ce manque de confiance en soi sont diverses, parmi elles, le sexisme en entreprise, la difficulté de concilier vie privée et vie professionnelle, le manque de présence féminine dans les postes à responsabilités, l’inégalité salariale…
Dans l’ouvrage « le Syndrome d’imposture. Pourquoi les femmes manquent-elles tant de confiance en elles ? », la journaliste Elisabeth Cadoche et la psychothérapeute Anne de Montarlot abordent le sujet. Le constat est surprenant. Il en découle que les femmes seraient résolument plus sensibles au syndrome de l’imposteur que les hommes. La raison principale ? Les stéréotypes de genre.
Le parcours éducatif, l’orientation scolaire et les stéréotypes
L’égalité des filles et des garçons est un principe fondamental inscrit dans le code de l’éducation. Pourtant, les stéréotypes de genre, déjà cités, sont omniprésents dans le parcours éducatif. On sait que les filles et les garçons grandissent intellectuellement à des rythmes différents et que les filles ont un meilleur taux de réussite à l’école. Or le choix des études et l’orientation professionnelle de celles-ci sont encore fortement influencés par les schémas socioprofessionnels.
Des emplois non qualifiés et à faible rémunération
Oxfam a publié sur son site web des chiffres alarmants, à savoir : Les contrats les plus précaires sont principalement occupés par des femmes. En 2022, sur cinq millions de salariés en contrat à temps partiel, 76 % sont des femmes. Le pourcentage de femmes qui occupent un emploi à temps partiel s’élève à 29,3% contre 8,4% pour les hommes. Pour la plupart, ce sont des emplois non qualifiés et à faible rémunération, dans des secteurs où les femmes sont surreprésentées. Le tableau n’est pas très joyeux jusqu’ici…
La parentalité
La parentalité accroît les inégalités. L’interruption de l’activité professionnelle pousse de nombreuses femmes à assurer la garde des enfants à la maison. Après une longue période d’inactivité professionnelle pour certaines, le retour à la vie professionnelle devient ardu. Elles font face à des problèmes de disponibilité, la remise en question des capacités intellectuelles avec un impact négatif sur l’évolution des carrières et la prise de postes à responsabilité.
La mobilité
Liée encore une fois à la parentalité, à la prise en charge de personnes dépendantes (62 % des aidants familiaux sont des femmes), à l’absence de permis de conduire et la répartition des tâches domestiques en général.
« Les temps changent ! ». Me diriez-vous.
Pourtant selon l’INSEE « 25 % des femmes en couple avec enfant consacrent quatre heures ou plus aux tâches domestiques, contre 10 % des hommes ». Chez les couples sans enfant, la participation des hommes aux tâches ménagères serait encore moindre (3% d’hommes contre 22% de femmes).
Comment Aldemia travaille pour améliorer la qualité de vie au travail des femmes
Après vous avoir présenté un tableau loin d’être onirique, que pouvons-nous faire pour lutter pour l’égalité ?
L’Index de l’égalité professionnelle permet de surveiller les écarts et constitue un indicateur RH de référence pour favoriser la mixité en entreprise. La parité en entreprise, tout comme la diversité, apporte une meilleure communication, augmente la productivité, aide au développement d’idées innovantes et contribue à une meilleure réputation.
Dans nos engagements, nous souhaitons porter haut et fort la valeur de la mixité et l’égalité au travail. Dans ce cadre nous nous sommes donné les moyens de proposer à nos salarié.e.s des conditions de travail égalitaires :
- A travail égal, salaire égal : la rémunération, tout comme la revalorisation des salaires, porte sur les compétences, l’expérience et le savoir-être de nos consultant.e.s, et cela depuis l’embauche
- La formation pour toutes et pour tous : depuis 2018 le droit à la formation s’est étendu aux salariés à temps partiel, qui sont majoritairement des femmes. L’égalité d’accès aux formations délivrés par notre Campus de formation ACT permet à tous.te.s nos salarié.e.s de développer leurs compétences tout au long de leur carrière professionnelle
- Un équilibre vie privée/vie professionnelle avec l’adoption du télétravail et la possibilité de poser jusqu’à 12 RTT par an. Ces avantages permettent à nos collaborateurs.trices une meilleure organisation et une meilleure qualité de vie au travail
- La notion de « métier d’hommes ou de femmes » n’existe pas. Nos collaborateurs.trices évoluent à leur rythme sur un parcours de suivi de carrière commun
Après publication du résultat de notre index, il s’avère être excellent !
Oui mais…
Oui mais… Aujourd’hui nous rencontrons un autre problème : si dans le secteur des nouvelles technologies en France la tendance de la représentation des femmes est légèrement à la hausse, le résultat de notre index de l’égalité hommes-femmes montre un écart trop important …en faveur des femmes. En effet, entre 2020 et aujourd’hui, 59% de nos effectifs sont des femmes.
Alors il ne nous reste plus qu’à vous envoyer un appel à candidature. N’hésitez pas à consulter nos offres d’emploi et à consulter notre parcours de carrière et rejoignez une équipe hétéroclite, multiculturelle et pleine d’espoir !
Sources des données et chiffres :
INSEE : https://www.insee.fr/fr/accueil
OXFAM : https://www.oxfamfrance.org/
Ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion : https://travail-emploi.gouv.fr/